Bonnes lectures
Il y a quelque temps déjà, j’ai commencé à utiliser une petite application – dans un réseau social dont je tairai le nom, mais dont je peux dire qu’il se fera laminer par Google+ si on se fie aux qualités ergonomiques et aux fonctionnalités impressionnantes de ce dernier, qui n’en est, rappelons-le, qu’en phase de test – pour garder une trace de mes lectures. Ladite application ayant disparu – elles naissent, vivent et meurent tout comme nous ! -, il m’a fallu trouver autre chose…
J’ai toujours beaucoup – trop ? – lu, de manière parfois indiscriminée, pour mon plus grand bien. Les livres ont été mon refuge, mon échappatoire, mais aussi mon ouverture sur le monde de la science, de la science-fiction, des idées, des mythes, du rêve… Ils m’ont accompagnée à toutes les étapes de ma vie, dans des genres différents, mais toujours présents.
Puis j’ai commencé à « manquer de temps »- en fait, on ne manque pas de temps. On choisit simplement de l’employer à d’autres activités, dans mon cas le sport, et surtout le travail – et les livres sont un peu sortis de mon champ de vision. Un tout petit peu…
Voici quelques mois, ils ont fait leur réapparition en force dans mon existence, de manière pas tout à fait prévue. J’ai fait l’acquisition d’un joujou fort pratique qui possède la fonctionnalité incontournable de liseuse électronique. Grâce à un logiciel gratuit et adapté, j’ai pu lire tout un tas de publications de manière très confortable en tous lieux – bus, métro, rue, file d’attente de supermarché, toilettes (sisi !). Un vrai bonheur ! Et j’ai pu aussi acheter des livres électroniques en anglais – je lis principalement dans cette langue, c’est logique vu mon métier – que je ne me procure pas toujours très facilement en France, à des prix défiant toute concurrence, et de manière instantanée (merci, très grosse entreprise internationale : si tu me lis, sache que je suis ravie de tes services, de ceux-là comme des autres, plus matériels, qui m’ont permis d’acquérir – entre autre – la bestiole qui traîne toujours dans ma poche et tient plus du netbook que du téléphone portable…).
Mais je digresse, je digresse. À vouloir établir le contexte, je perds l’objectif de vue – le premier qui dit que c’est une habitude typiquement féminine sera à jamais banni de ce blog, et sera condamné à la lecture exclusive de Voici jusqu’à ce que mort cérébrale s’ensuive. Je voulais vous expliquer les raisons de mon inscription sur Goodreads. Je dévore les tomes à une vitesse folle, et même si je n’oublie pas leur contenu, j’ai une fâcheuse tendance à mettre un peu de temps à associer une œuvre à son auteur et à sa couverture. Pas pratique quand on écume une librairie / bibliothèque à la recherche d’un bon livre qu’on a PAS déjà lu… ou quand on veut recommander une lecture en particulier mais qu’elle nous reste sur le bout de la langue (je sais, 500 pages, ça fait lourd, mais ce n’est pas ça qui m’empêchera de parler !). Avec ma petite application, je peux scanner le code barres ou entrer l’ISBN du roman convoité, et vérifier si je lui ai déjà fait un sort. D’ailleurs, le scan a d’autres fonctionnalités bien pratiques, comme sa capacité à saisir tous les livres de ma bibliothèque en un temps record. Mais pourquoi diantre vouloir enregistrer les bouquins qui garnissent mes propres étagères, me direz-vous d’un air exaspéré, en sous-entendant d’un regard levé au ciel que je ne dois pas être bien futée si je ne suis pas fichue de la consulter moi-même, avec mes p’tits yeux, mes p’tites mains et mon p’tit cerveau. Niquedouille, ce n’est pas pour moi, mais pour mes proches, pour mes amis – les vrais ! – qui pour la plupart lisent ! Eux, par contre, n’ont pas l’autorisation la possibilité de venir foutre le bordel consulter ma bibli physiquement, mais ils peuvent maintenant m’emprunter ce qui leur chante en la compulsant à distance. Si c’est pas beau, la technologie…
Et puis, cerise sur le gâteau, Goodreads archive les commentaires et notes (de une à cinq étoiles) de ses membres, ce qui est drôlement pratique pour retrouver les raisons qui nous ont fait aimer – ou haïr ! – un livre quelques années après sa lecture, mais aussi pour choisir l’ouvrage qui aura l’honneur de décorer la table de chevet / l’angle du p’tit coin / la p’tite bête de poche à grand écran une fois que celui en cours aura été consciencieusement vidé de sa substance – oui, je vampirise mes lectures. Elles m’alimentent. Elles donnent à mon imagination l’énergie nécessaire à sa bonne santé. Elles me distraient. Elles m’instruisent. Elles me confient leurs mots, et je leur offre un cerveau dans lequel s’ébattre.
En résumé… Oui, en résumé… Qu’est-ce que je voulais dire, moi, déjà… Hmm… Attendez, je vais retrouver… Ah, oui :
LISEZ !
C’est bon pour le cerveau, ça rafraîchit les idées, ça chasse les moustiques (« Et vlan, un tome dans ta tronche d’empêcheur de bouquiner en rond ! »), ça donne bonne haleine, ça brûle les graisses (je sais, je sais, je suis nulle en marketing ; pourtant, avec la plupart des produits, ça marche ! Ça doit être une question de packaging…)
Oui, je sais soupir je parle trop. Vous m’avez vexée. Je vais bouder dans mon coin lire – si vous voulez savoir quoi, vous n’avez qu’à vous servir de vos jolies mirettes et explorer un peu cette page…).
Bonne lecture !