Lavender

Lavender

Il s’en trame des histoires autour d’un « simple » parterre de lavande : ça bourdonne, ça volette, ça butine à qui mieux-mieux ! Les abeilles font le plein de pollen, les papillons se régalent

[](http://legrandbricabrac.files.wordpress.com/2010/07/cimg85131.jpg)
C’est là que j’ai découvert le [sphinx colibri](http://fr.wikipedia.org/wiki/Moro_sphinx), insecte migrateur capable de vol stationnaire, qui ressemble à s’y méprendre au petit oiseau du même nom. Même les mammifères aiment cette fleur odorante, qui fournit une ombre dense bienvenue durant les chaleurs estivales.
Je l’aime pour d’autres raisons encore : sa couleur unique, un violet soutenu qui a tiré son nom du végétal qui la porte ; son parfum délicat, un brin désuet, qu’on ensache pour embaumer le linge dans les armoires. Mais la lavande se trouve là où on ne l’attend pas forcément : elle tient un rôle important dans ma pharmacie . En effet, l’effet incroyablement efficace de l’[huile essentielle](http://www.huiles-essentielles.pro/huiles-essentielle-lavande-vraie.html) de cette plante est très appréciable : déposée sur des brulures, même très profondes, elle permet une cicatrisation rapide et nette, sans marques disgracieuses ; appliquée sur les piqures d’insectes ou de végétaux, elle calme immédiatement les démangeaisons. Son innocuité est telle que son utilisation est possible sur des nourrissons dès 6 mois (avec avis médical, évidemment) ! Je n’en ai pas encore fini avec son rôle médicinal : elle sait, à raison d’une vingtaine de goutte mélées à un bain ou un baume, soulager les courbatures des muscles endoloris par l’effort. Belle et bonne, la lavande a conquis l’homme depuis bien longtemps… Et vous, quelle fleur aux propriétés originales a votre préférence ?