Le ménage esthétique

Le ménage esthétique

Le ménage, j’aime pas ça. Mais j’aime quand c’est propre. Dilemme ! Alors je recours à des ruses de sioux pour m’auto convaincre de m’y mettre. Je me bloque une plage horaire dans mon agenda, je mets de la musique à fond, et je m’y colle.Il faut parfois, je l’avoue avec le rouge au front, que les petits amas de poussières jouent les « tumbleweeds » – mais si, vous savez, ces paquets d’herbes sèches qui traversent en roulant les villages fantomatiques du Far West dans tout film de cow-boys qui se respecte ! -, que les moutons se décident à quitter leur bergerie du dessous du lit pour se promener sur le beau – faux ! – parquet, que les miroirs ternissent pour que je sorte enfin mon arsenal. Ladite artillerie s’est d’ailleurs récemment étendue, comptant désormais dans ses rangs un hybride entre le plumeau et le mini-balai (merci Maman !) et ses cousines la pelle et la balayette. Leur atout, c’est d’être beaux en plus d’être utiles, tellement qu’on ne résiste pas à l’envie de s’en servir.

Une technique similaire fait appel cette fois non plus à l’oeil, mais au nez : j’essaie d’employer pour le nettoyage non seulement des produits 100 % naturels, mais qui en plus ravissent l’odorat : plus ils sentent bon, plus on a envie de les utiliser !

Et quand les tactiques esthétiques échouent, reste toujours la procrastination…